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Une conjoncture économique responsable d'un marché du bois en chute ?



Pour le marché du bois, la situation s'annonce moins favorable pour cette année 2023 suite à une conjoncture économique qui se révèle être difficile. Un marché pourtant fructueux l'année précédente. Une annonce faite par l'ONF, l'Office national des forêts.

Une croissance économique ralentit et un contexte international laissant apercevoir une année 2023 plus critique.


Le marché du bois, victime de son succès en 2022


La demande augmentant, l'industrie du bois a connu de très bonnes conditions en 2022. Une popularité pourtant rapidement estompé avec un prix en hausse à la fin de cette même année (en particulier le chêne, le hêtre et le bois de palette).

C'est donc suite à une inflation importante impactant notre pouvoir d'achat et augmentant les coûts de production que la conjoncture actuelle apparaît comme étant bien moins favorables.

En parallèle, nombreux craignent une récession dans plusieurs pays.



Une baisse de prix espérée et attendue en 2023


Toujours dans une conjoncture actuelle se révélant être difficile pour tous, il est attendu de retrouver un prix du bois inférieur à celui qui est affiché aujourd'hui.

A titre indicatif, le prix du stère de bois variait entre 45e et 75e au début de l'année 2022. A l'heure actuelle le prix se situe entre 90e et 115e (prix mis à jour en février 2023).



Prix du bois d'œuvre stabilisé


L'ONF indique que le prix du bois d'œuvre se stabilise malgré le ralentissement du secteur de la construction.

Les chiffres officiels du Gouvernement soutiennent cette information en indiquant que 376.000 mises en chantier ont été effectuées en 2022, soit 4% de moins en une année. Néanmoins, nous comptons pas moins de 482.000 permis de construire, 3% de plus que l'année précédente.

Une consommation hétérogène sur le territoire avec le nord du pays qui continue de consommer ces bois contrairement au sud où les chiffres sont en baisse.



Quelques chiffres clés

  • 1,1 million de transactions de logements anciens en un an sur le marché de la rénovation.

  • exportation de grumes (bois encore couvert de son écorce) en hausse : +61% sur le chêne, +24% sur le hêtre et +7% sur les résineux, de décembre 2021 à novembre 2022.

  • L'exportation de bois de sciage depuis la France en hausse : +24% pour le hêtre, +18% pour le chêne et +4% pour les résineux.

  • Une augmentation de 33% pour l'exportation de tonneaux en bois de chênes à merrain soit 507M€ à la fin du mois de novembre 2022.


Le bois énergie favorisé par cette conjoncture ?


Aujourd'hui, nous faisons face à une flambée des prix de l'énergie. En parallèle de cette véritable explosion, nous connaissons une attribution de primes à la rénovation pour les équipements à granulés. Le résultat ? Un marché du bois énergie qui s'épanouit.

En dehors des granulés, le kWh produit par le bois énergie est selon les produits, de 3 à 6 fois moins cher que l'électricité, en prenant en compte le bouclier tarifaire.

A travers ces raisons résulte une demande en augmentation constante avec un prix des granulés qui a doublé en moins de deux ans.

Suite à cette augmentation tarifaire, le bois bûche et les plaquettes forestières ont été mises en avant avec par ailleurs un prix stabilisé à un niveau bas pour ces dernières.


Vous prévoyez d'entreprendre des travaux de rénovation énergétique ? En tant que mandataire CEE, nous vous obtenons des subventions pour réaliser ces derniers. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter, nous saurons vous répondre et vous aiguiller.


A bientôt !


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