Le "Cool roofing, c'est quoi ?"
“Jusqu’à maintenant, la question du confort d’été n’était pas essentiel. Mais le changement
climatique pose de nouvelles exigences” souligne François Robin. En effet, la France et ses
pays voisins observent de plus en plus de canicules, à l’image de cet été 2023 qui
s’annonce encore très chaud dans une grande partie de nos régions. Pour pallier à ces nouveaux besoins, l’entreprise brestoise Cool Roof France a eu l’idée de mettre en place le dispositif des toits blancs appelés aussi “Cool roofing”.
Comment ça marche ?
Le but est simple; peindre les toits en blanc pour refléter la chaleur ainsi que garder les bâtiments au frais. Le dispositif du “Cool roofing” est-il une solution pour pallier les conséquences du réchauffement climatique.
Ces revêtements sont conçus pour réfléchir la lumière plutôt que de l’absorber. La couleur
blanche réfléchit ainsi la lumière et par conséquent la chaleur. Utilisé largement à New York
dans les années 2000, ce dispositif voit le jour en France en 2015. Cette peinture, aux
multiples propriétés, se constitue en 3 couches composées de coquille d'huître. Elle est par
ailleurs pensée dans un logique de développement durable puisqu’elle comporte “un
maximum de matériaux biosourcés et locaux” (Antoine Horellou). Cette technologie est
éligible au dispositif des CEE.
Un dispositif à ce jour limité au secteur du tertiaire.
Le dispositif du toit blanc s’inscrit encore dans une marge de progression. En effet, pour
l’instant, l’obtention de la prime CEE n’est possible que pour les bâtiments du secteur
tertiaire. Toutefois, elle s’applique dans de nombreux secteurs d’activités recherchant des
solutions de rafraîchissement. Le dispositif constitue un moyen efficace pour se protéger de
la chaleur sans consommer d'énergie.
Des résultats prometteurs !
Le dispositif du toit blanc offre aux bénéficiaires de nombreux gains énergétiques et une
optimisation solaire. En effet, la peinture renvoie environ 95% des rayons qu’elle reçoit et
rallonge la durée de vie des toitures permettant ainsi d’effectuer de nettes économies sur les systèmes de climatisation qui consomment moins (de 30 à 50%) soit entre 15 et 20 kWh/m2 par an. Ce dispositif a par exemple été testé sur un bâtiment de bricolage de 5 000m2 à Brive la Gaillarde (19). Ainsi, le magasin affiche une baisse à l'intérieur du bâtiment de de 5,5 C à 7,5, baissant donc la facture liée aux consommations de climatisation et offrant aux salariés un meilleur confort. Un dispositif qui s’affiche alors dans le développement durable et en proie à lutter contre la hausse des prix liée à l’inflation qui sévit en France.
En tant que mandataire CEE, nous vous accompagnons dans tous vos projets de rénovation énergétique. Pour tout complément d'informations, n'hésitez pas à nous contacter.
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